1. " Le malade, qui se trouve encore sous respiration assistée et sédation, réagit bien.

2. Devant leur insistance, ils racontaient quils ont mis ma m';re sous sédation pour quelques jours et quils la réveilleraient quelques jours plus tard ". Par ailleurs, le médecin–réanimateur, souligne–t–on, na pas fait les examens dusage chez un comateux.

3. Il est par contre prématuré détablir un premier bilan clinique tant que le cap de la sédation nest pas dépassé ", souligne le spécialiste qui reste prudent devant une telle pathologie qui peut, dit–il, évoluer dans un sens comme dans lautre.

4. La patiente est alors dans le stade le plus grave du coma (3/15, 4/15 de Glasgow) ". Dans le compte rendu établi par le médecin anesthésiste réanimateur, il est noté, par contre, qu" au bout de 2 heures 30 dintervention, la patiente a fait une défaillance cardio–vasculaire (...) et au bout de 8 heures de sédation et ventilation, la malade est ŕ ' sur le score de Glasgow ". Le chirurgien orthopédiste, que nous avons contacté, précise : " Je nai aucune responsabilité pour ce qui sest passé. La malade souffrait sérieusement, il fallait lopérer pour la soulager de ses douleurs.

5. Il a publié en 2001, avec des coll';gues d‘Oxford, deux méta–analyses dans le British Medical Journal sur l‘efficacité et les effets secondaires des cannabinoďdes dans le contrôle ŕ la fois de la douleur et des nausées et vomissements. «Dans ces applications, les cannabinoďdes ne se sont pas avérés tr';s efficaces et surtout, ils induisent des effets secondaires graves dans 2 ŕ 5% des cas – hallucinations, sédation, psychose, dépression – męme apr';s une seule dose.» Le professeur rel';ve toutefois que de nouveaux cannabinoďdes ont été testés depuis. «Les cannabinoďdes sont parfois efficaces dans la sclérose en plaques qui provoque des douleurs tr';s difficiles ŕ traiter, rel';ve–t–il encore.